Coaching

Vos pratiques de santé m'intéressent ..

 

Parallèlement à mon activité de Coach, je poursuis mes recherches à l'université et j'ai élaboré un petit questionnaire pour connaître vos pratiques en matière de santé.

Ce que vous faites pour vous conserver votre capital santé ainsi que celui des membres de votre famille et vos représentations en matière de santé.

A l'issue du questionnaire, si vous souhaitez participer aux entretiens qui auront lieu entre janvier et mars prochain, il suffira de m'indiquer votre adresse mail.

Cela ne vous prendra que quelques minutes d'y répondre.

Pour lancer le questionnaire, il suffit de cliquer ici

Merci par avance pour votre contribution et ....... tous mes voeux de Bonheur ainsi qu'à vos enfants pour cette nouvelle année 2013 !

La motivation ne suffit pas ...

Motivez les !

Comment les motiver ?

Ah, s'ils étaient plus motivés ...

La motivation est partout et à en croire le nombre impressionnant d'articles sur le sujet, ce serait devenu la clé de la réussite scolaire.

Il me semble que cet engouement pour la notion de motivation est très exagéré.

Il peut être utile de rappeler que pour apprendre il faut que trois conditions soient réunies :

• Vouloir apprendre : Ce qui me motive à apprendre
• Savoir apprendre : Comment je m'organise pour apprendre
• Pouvoir apprendre : Comment je trouve quelque soit la situation une occasion d'apprendre

Et l'on voit bien que la motivation est un levier que l'on peut actionner mais ne saurait suffire si vous ne vérifiez pas au préalable que vos enfants savent comment apprendre.

Il faut pour cela les inciter à parler de leurs apprentissages. Les aider à expliciter ce qu'ils ont fait et les raisons pour lesquelles ils le font de cette façon là et pas autrement.

Savoir décrypter avec eux les situations d'apprentissage est essentiel et le restera tout au long de leur vie d'adulte.

Toutes les expériences négatives ou positives sont excellentes pour en tirer des enseignements ... du moins si on prend le temps d'en parler et d'essayer de comprendre avec l'enfant ce qui se trame derrière tout cela.

Et tous les apprentissages sont riches même ceux de la vie de tous les jours. Pas seulement les apprentissages qu'ils font à l'école !

Surtout quand on sait que 70 % des apprentissages se font à l'extérieur de l'école. Dans la vie quotidienne, au travers des expériences qu'ils réalisent.

 

 

 

Pour une rentrée sereine ...

Le collège - surtout quand on quitte l'école primaire - demande aux enfants de savoir s'organiser.

C'est tout l'enjeu et probablement l'objectif n°1 de la classe de sixième.

Et cette nouvelle capacité permet de gagner petit à petit en autonomie.

Quelques petites astuces permettront dès la rentrée d'acquérir de bons réflexes comme inciter l'enfant à prévoir une "checking list" qu'il devra consulter tous les soirs au moment de préparer son cartable pour le lendemain.

La première fois, le parent peut vérifier avec lui s'il a bien pensé à prendre sa carte de bus, de cantine, son agenda, son carnet de liaison, ses lunettes, ...

Ensuite, ce sera à l'enfant de vérifier lui-même, liste à l'appui, qu'il n'a rien oublié !

Mais j'ai remarqué qu'il peut être encore plus intéressant d'associer les enfants à ce petit exercice en leur demandant de trouver des astuces pour faciliter leur propre organisation.

Certains enfants aimeront concevoir des plannings colorés et imagés tandis que d'autres s'amuseront à enregistrer des petits messages sonores.

L'essentiel étant d'acquérir des compétences en matière d'organisation qui leur seront précieuses également dans leur vie d'adulte.

 

 

 

La confiance

Quand on est parent, si on y réfléchit bien, on a toujours peur pour nos enfants.

Ce sentiment accompagne bien souvent ces années qui nous sont données pour les mener vers leur vie d'adulte.

Peur pour leur sécurité, pour leur santé, pour leurs études, pour leurs fréquentations, pour leur avenir, ...

La liste est si longue, quand on y songe !

C'est bien normal me direz-vous tant notre responsabilité est grande. Qui doit veiller sur eux ? Nous, les parents bien sûr ...

Ce qui m'interroge c'est que ce sentiment de peur qui envahit nos vies ne se limite pas à nos proches, il est omniprésent dans notre quotidien.

Nous avons peur de tomber malade, peur de perdre notre emploi, peur de ne pas pouvoir boucler les fins de mois, peur de ne plus plaire, peur de perdre l'amour de ceux qu'on aime, ....

Là encore la liste est interminable !!!

Prendre conscience du fait que nous sommes cernés par nos peurs est déjà un premier pas.

L'autre consiste à reconnaître que l'inverse de la peur, c'est la confiance.

Confiance en la vie, confiance en les autres, confiance en soi, confiance ....

Plutôt que d'envisager sans arrêt des scénarios catastrophes et se prémunir contre tout ce qui pourrait nous arriver de négatif, être plus souvent dans la confiance.

Car lorsqu'on se laisse aller à ce sentiment merveilleux, on s'aperçoit que le seul fait de ressentir cette sensation de confiance en la vie, change radicalement les choses.

Quel bonheur alors de laisser de côté nos scénarios catastrophes pour simplement nous ouvrir aux belles surprises que la vie nous réserve aussi.

Accepter sereinement que nous ne pouvons pas être maitres de tout et tout vouloir contrôler et qu'il est bon aussi de lâcher-prise en sachant que souvent ce simple changement radical de comportement permet aux choses enfin d'avancer indépendemment de nous.

Lorsque l'on goûte à cette sensation, on n'a plus envie de revenir vers nos peurs.

Le tout étant d'y goûter le plus souvent possible et c'est là que parfois les choses se compliquent tant nos vies sont remplies de situations qui nous incitent à revenir vers nos peurs.

Enfin, l'été peut être un moment idéal pour prendre ce recul nécessaire avant que la rentrée nous plonge à nouveau dans cette spirale infernale.

Je vous le souhaite en tous cas !

 

Quelques articles récents ...

Le temps me manque en ce moment pour écrire mais quelques uns de mes articles continuent à être publiés sur le site : apprendre à apprendre

Voici les thèmes que j'ai abordé ces derniers mois :

Croire en son efficacité – Un élément fondamental pour réussir - Lorsque l’on observe des enfants ou des adolescents, on constate à quel point l’échec scolaire s’accompagne toujours d’un sentiment d’efficacité personnelle très négatif. « J’ai toujours été nul en Math » « En physique, j’ai jamais rien compris » « Les langues, c’est pas fait pour moi »...

Coach et Médiateur - Lorsque l’on fait de l’accompagnement méthodologique avec des jeunes collégiens, il est fréquent de constater que le climat familial n’est pas toujours au beau fixe ...

Rapport du Haut Conseil de l'Education sur le collège et la violence scolaire. - Le rapport du Haut Conseil de l'Education vient de sortir. Que dit ce rapport sur la violence scolaire ?...

Absentéisme : L'Ecole d'Economie de Paris publie son rapport sur la fameuse cagnotte - Lutte contre l’absentéisme : la fameuse cagnotte revient sur le devant de la scène avec la publication du rapport de l'école d'économie de Paris intitulé : "Programme expérimental « Bourse aux projets de classe » : bilan de la phase pilote du point de vue de l’évaluateur" ...

Rapport de la Cour des Comptes sur l'Education - Le rapport s'intitule :"L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves" et forcément j'étais impatiente de le parcourir ! ...

Orientation : Pas de panique ! - S’il est un sujet qui stresse au plus haut point les parents, c’est bien celui de l’orientation scolaire de leur enfant. Entre 15 et 25 ans, tout semble focalisé sur cette question essentielle : « Quelles études choisir ? » qui se transformera par la suite par « A-t-on fait les bons choix pour notre enfant ? » ...

Vivre avec les adolescents : quand la colère vous emporte  - Les parents d’adolescents démunis face à ce sentiment qu’ils éprouvent vis-à-vis de leurs enfants se posent alors des questions suivantes : Pourquoi je ressens une telle colère ? Pourquoi me pousse-t-il à bout ? Pourquoi ne suis-je pas capable de garder mon calme ? Est-ce là la traduction d’un échec dans ma manière de l’éduquer ? Voici quelques réponses. › DOSSIER PRATIQUE Vivre avec les adolescents : quand la colère vous emporte …

Parents : Savoir trouver sa « juste » place auprès des adolescents - On parle à juste titre de « crise » de l’adolescence et si vous interrogez des parents confrontés à cette situation ils vous exprimeront tous leur découragement, la colère qui les envahit souvent ou dans le meilleur des cas de l’agacement qu’ils réussissent plus ou moins bien à contenir ...

Bonne Lecture à Tous et à très Bientôt !

Emerveillé ?

 J'ai  un peu inversé les rôles depuis quelques mois et suis maintenant passée du côté des élèves le temps de préparer un Master et de me ressourcer surtout.

Quelle expérience singulière que de se retrouver à la place de celui qui apprend !

Bref, j'ai rendu peu avant Noël un gros travail qui avait mobilisé pas moins de 3 mois de boulot. Et nous attendions tous avec appréhension les résultats en espérant qu'ils seraient à la hauteur de notre investissement ...

La réponse est arrivée par mail entre Noël et le Jour de l'An.

Un mail que je ne suis pas près d'oublier émanant du Professeur en charge de notre Promotion qui disait juste ceci :

"Chers étudiants. J'ai lu tous vos travaux, et j'en suis tout EMERVEILLE !"

J'étais préparée à tout .... sauf à ça, je dois dire !

J'imaginais bien que nous avions tous obtenus des résultats corrects mais le mot employé allait bien au delà de tout ça.

Et je me suis demandée si tous les jeunes que je rencontre en Coaching, n'auraient pas besoin qu'on leur dise de temps en temps qu'on est émerveillé par ce qu'ils sont ou par ce qu'ils font ?

Au lieu de ça, qu'entendent-ils à longueur de journée à l'école ou au lycée ?

Qu'ils sont nuls, qu'ils sont mauvais, qu'ils sont paresseux et que année après année le niveau est de plus en plus faible !

Or donc, si on me dit que mon travail mérite l'émerveillement, je me sens prête à soulever des montagnes.

Si on me dit que je suis nul ... Qu'ai-je envie de faire ? Si ce n'est de baisser les bras ?

Certes, les élèves ne sont pas toujours merveilleux mais parfois ils le sont et je ne suis pas sûre qu'on prenne le temps de leur dire !

C'est pourtant si important quand on y songe ...

 

Etre délégué, c'est la classe !

C'était le titre d'un article publié dans la Croix il y a quelques semaines - Je remercie au passage toutes les personnes qui attirent mon attention sur telle ou telle parution. Mon temps est si limité en ce moment que je ne suis plus forcément à même de faire une veille sur les sujets qui nous intéressent ici. Donc merci à Sylvie !

"Il y a dans la reconnaissance de l'enfant-citoyen une dimension humaine" écrit Jean Le Gal, Docteur en Sciences de l'Education.

Savez-vous ainsi que la loi de 2002 sur l'autorité parentale précise que :

"les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent selon son âge et son degré de maturité"

Certes, me direz-vous ! .... Quoi que ?

Pense-t-on à associer les enfants suffisamment par des actions concrêtes pour qu'ils participent activement et de façon suffisamment responsable ?

Et pourtant accepter de reconnaître l'enfant comme un citoyen est excellent au niveau éducatif.

Et si on prenait l'option de considérer les enfants comme capables  souvent de s'auto-réguler ? Capables parfois de s'organiser ? Capable en tous cas d'avoir des idées innovantes ?

Et si cela pouvait contribuer à faire d'eux des adultes responsables et surtout autonomes ?

Seulement, tout ceci passe par un apprentissage et c'est aussi le rôle des parents et des éducateurs.

Pour ne pas sombrer dans une forme de laxisme et il faut être conscient du danger , il faut préciser certaines règles et limiter cette participation active à des domaines bien précis. D'autres resteront et doivent rester non-négociables.

A moi parent, de délimiter les situations où je te laisserai intervenir, où j'accepterai de t'écouter et surtout de prendre en compte tes demandes, tes idées et tes suggestions.

A moi aussi parent, de savoir te dire que certaines choses ne sont pas discutables !

Tout ceci doit s'inscrire dans un respect mutuel et une écoute.

Coaching : Ouvrir des portes ...

Lorsque j'ai commencé à faire du Coaching pour les enfants et les adolescents, il y a quelques années maintenant, j'ai tout de suite souhaité ne surtout pas me cantonner dans un type de fonctionnement standard avec des limites et des règles pré-définies.

Plus le temps passe et plus je demeure persuadée que mon rôle étant d'ouvrir des portes, d'élargir des horizons et de donner des perspectives plus larges, ma pratique doit être à la mesure de ce que je souhaite apporter.

Ainsi parfois, nous ne nous verrons qu'une seule fois. Mon accompagnement - si on peut encore parler d'accompagement - est alors rapide, unique mais provoquera peut être juste le déclic dont il ou elle a besoin.

Le plus souvent, j'accompagne sur une durée assez longue et entre chaque rendez-vous plusieurs semaines peuvent s'écouler. Ce n'est pas une obligation surtout quand la situation demande plus d'interventions.

J'ai souvent observé qu'un adolescent se construit doucement et qu'il est intéressant de respecter ce rythme lorsqu'on entreprend avec lui un travail quel qu'il soit.

Il y a une sorte de lenteur à respecter - qui d'ailleurs nous agace profondément nous adultes qui aimerions résoudre les problèmes avec rapidité et efficacité.

Avez-vous remarqué que nombreux sont les problèmes qui trouveront une solution juste avec ......... le temps ?

Mais pour les parents, c'est angoissant de ne pas pouvoir résoudre les problèmes et c'est compréhensible.

Ayant cette chance de pouvoir suivre des jeunes depuis - pour certains - plusieurs années, je suis  toujours curieuse de voir comment cette lente évolution vers l'âge adulte s'opère.

Allant à l'encontre de tout, d'une façon souvent inattendue et c'est là que réside le libre arbitre de chacun d'entre nous.

Alors me direz-vous quel type d'aide ou d'éclairage apporter à ces jeunes dans ces conditions là ?

Il est différent à chaque fois et totalement imprévu.

C'est un travail à deux. Impossible si une confiance réciproque n'est pas totale.

Avec une règle et peut être est-ce la seule véritable : Je suis toujours intimement convaincue et au plus profond de mon être des capacités de la personne qui se trouve en face de moi, à résoudre les problèmes qu'elle rencontre.

A moi de servir de REVELATEUR !

 

Coaching d'ado, c'est parfois aussi aider et accompagner les parents

Elle a 20 ans tout rond et vient de décider d'arrêter ses études de médecine. Les parents sont démunis car rien ne laissait présager une telle décision.

La situation est d'autant plus critique que chacun sait qu'elle  risque fort de regretter un jour sa décision prise de façon hative.

Mon rôle va être d'essayer d'accompagner non pas cette jeune fille mais ses parents. Les aider à avoir la bonne attitude face à cette situation de crise.

Comment accompagner un jeune qui d'un seul coup décide de tout abandonner ?

Comment faire la part des choses entre un moment de découragement passager et une vraie décision murement pensée qu'il conviendrait alors de respecter ?

Quelle attitude adopter ?

Faut-il minimiser les choses ou être plus raisonnable et entendre peut être une vraie souffrance ?

La responsabilité des parents dans une situation pareille peut sembler énorme.

Pourtant bon nombre de parents sont un jour confrontés à ce genre de difficulté.

Les conseils que j'ai pu donner à ces parents furent simples :

• Calmer les choses et avant tout apaiser la situation - J'entends ta détresse et nous prendrons le temps qu'il faut avec toi pour t'aider à y voir plus clair
• Amener le jeune à en parler autour de lui avec d'autres personnes peut être un jour confrontées à pareille situation - D'autres personnes sont passées par ces mêmes doutes et ces mêmes angoisses - Essayons de voir si tu peux échanger avec elles
• Ne pas rester focalisé uniquement sur le problème et prendre un peu de recul pour voir ce qui peut être se trame en filigrane. Je vois bien que tu paniques et tu penses que tout arrêter pourrait solutionner le problème - Il me semble plus judicieux de résoudre ce problème autrement que par la fuite

Tous ces conseils permettont peut être à cette jeune fille et à ses parents de sortir de cette impasse. Nul ne sait comment les choses vont évoluer dans les prochaines semaines.

Car cette jeune fille est en âge de prendre des décisions qui détermineront pour beaucoup sa vie d'adulte.

Mais pour ces parents un peu démunis, le sentiment même en cas d'abandon ne sera pas le même s'ils ont pris le temps d'accompagner véritablement le choix de leur enfant.

S'ils ont été à l'écoute - Sachant distinguer un moment de découragement et une profonde envie d'arrêter.

Et parfois c'est douloureux pour nous parents que de voir son enfant abandonner une voie qui nous semblait pleine espoir pour son avenir.

 

Rapport du Haut Conseil de l'Education sur le collège

Qu'est-ce que le Haut Conseil de l'Education ?

Le Haut Conseil de l'Education est un organisme consultatif institué en 2005. Il émet des avis et peut formuler des propositions sur la pédagogie, les programmes, l'organisation, les résultats du système éducatif et la formation des enseignants.

Qui compose le Haut Conseil de l'Education ?

Le Haut Conseil de l‘Education compte neuf membres, désignés pour six ans par les plus hautes autorités de l'État : trois personnalités désignées par le Président de la République, deux personnalités désignées par le Président du Sénat, deux personnalités désignées par le Président de l'Assemblée nationale, deux personnalités désignées par le Président du Conseil économique, social et environnemental. 

Ainsi parmi les membres actuels, on trouve le président de la Bibliothèque nationale de France, un professeur au Collège de France, un ancien recteur ou encore une directrice de l'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme.

Voilà pour son rôle et pour sa composition.

J'ai donc parcouru ce rapport avec beaucoup d'intérêt et me suis surtout arrêtée sur certains chapitres en particulier. Notamment sur la violence au collège car il me semble que c'est un problème de plus en plus préoccupant.

On y lit :

"Le phénomène le plus préoccupant aujourd’hui est celui de la violence scolaire, à tel point que des « États généraux de la sécurité à l’école » lui ont été consacrés en avril 2010"

"... collège un lieu de tension et de désordre où ce ne sont pas seulement les conditions d’enseignement qui sont compromises, mais aussi le « vivre ensemble ».

On évoque ainsi certaine pratiques dont le « Happy slapping » : pratique consistant à filmer avec un téléphone portable une gifle donnée à quelqu’un (voire l’agression physique d’une personne), la vidéo étant en général diffusée ensuite sur internet.

Quant aux enseignants :

"Bien des enseignants font quotidiennement l’expérience du décalage grandissant entre leur idéal du métier, à l’origine de leur vocation, et la réalité de classes où ils sont souvent amenés à « batailler » pour imposer un minimum d’ordre. Les témoignages sont nombreux : « Dans un collège comme le nôtre, on passe plus de temps à la discipline qu’à enseigner, on est plus éducateur qu’enseignant », ou encore « Ici, il est impossible d’enseigner, les élèves n’ont plus aucun respect et nous n’avons aucun moyen pour obtenir le respect »

"Un malaise en découle, d’abord parce que certains considèrent que gérer ce type de situation ne fait pas partie de leur mission, ensuite parce que la plupart n’y ont pas été suffisamment préparés."

Tout cela n'est guère surprenant mais doit-on pour autant s'en accommoder ?

"Une des conditions essentielles de la réussite de « l’École du socle commun » est de former les enseignants du collège aux pratiques les plus efficaces, à l’enseignement en classe hétérogène et à la psychologie de l’adolescent."

En résumé le collège apparaît comme le "maillon faible" du système scolaire. A quand la prochaine réforme du Collège ? Pas avant 2012 en tous cas !