C'était le titre d'un article publié dans la Croix il y a quelques semaines - Je remercie au passage toutes les personnes qui attirent mon attention sur telle ou telle parution. Mon temps est si limité en ce moment que je ne suis plus forcément à même de faire une veille sur les sujets qui nous intéressent ici. Donc merci à Sylvie !
"Il y a dans la reconnaissance de l'enfant-citoyen une dimension humaine" écrit Jean Le Gal, Docteur en Sciences de l'Education.
Savez-vous ainsi que la loi de 2002 sur l'autorité parentale précise que :
"les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent selon son âge et son degré de maturité"
Certes, me direz-vous ! .... Quoi que ?
Pense-t-on à associer les enfants suffisamment par des actions concrêtes pour qu'ils participent activement et de façon suffisamment responsable ?
Et pourtant accepter de reconnaître l'enfant comme un citoyen est excellent au niveau éducatif.
Et si on prenait l'option de considérer les enfants comme capables souvent de s'auto-réguler ? Capables parfois de s'organiser ? Capable en tous cas d'avoir des idées innovantes ?
Et si cela pouvait contribuer à faire d'eux des adultes responsables et surtout autonomes ?
Seulement, tout ceci passe par un apprentissage et c'est aussi le rôle des parents et des éducateurs.
Pour ne pas sombrer dans une forme de laxisme et il faut être conscient du danger , il faut préciser certaines règles et limiter cette participation active à des domaines bien précis. D'autres resteront et doivent rester non-négociables.
A moi parent, de délimiter les situations où je te laisserai intervenir, où j'accepterai de t'écouter et surtout de prendre en compte tes demandes, tes idées et tes suggestions.
A moi aussi parent, de savoir te dire que certaines choses ne sont pas discutables !
Tout ceci doit s'inscrire dans un respect mutuel et une écoute.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.