Quand on est parent, si on y réfléchit bien, on a toujours peur pour nos enfants.
Ce sentiment accompagne bien souvent ces années qui nous sont données pour les mener vers leur vie d'adulte.
Peur pour leur sécurité, pour leur santé, pour leurs études, pour leurs fréquentations, pour leur avenir, ...
La liste est si longue, quand on y songe !
C'est bien normal me direz-vous tant notre responsabilité est grande. Qui doit veiller sur eux ? Nous, les parents bien sûr ...
Ce qui m'interroge c'est que ce sentiment de peur qui envahit nos vies ne se limite pas à nos proches, il est omniprésent dans notre quotidien.
Nous avons peur de tomber malade, peur de perdre notre emploi, peur de ne pas pouvoir boucler les fins de mois, peur de ne plus plaire, peur de perdre l'amour de ceux qu'on aime, ....
Là encore la liste est interminable !!!
Prendre conscience du fait que nous sommes cernés par nos peurs est déjà un premier pas.
L'autre consiste à reconnaître que l'inverse de la peur, c'est la confiance.
Confiance en la vie, confiance en les autres, confiance en soi, confiance ....
Plutôt que d'envisager sans arrêt des scénarios catastrophes et se prémunir contre tout ce qui pourrait nous arriver de négatif, être plus souvent dans la confiance.
Car lorsqu'on se laisse aller à ce sentiment merveilleux, on s'aperçoit que le seul fait de ressentir cette sensation de confiance en la vie, change radicalement les choses.
Quel bonheur alors de laisser de côté nos scénarios catastrophes pour simplement nous ouvrir aux belles surprises que la vie nous réserve aussi.
Accepter sereinement que nous ne pouvons pas être maitres de tout et tout vouloir contrôler et qu'il est bon aussi de lâcher-prise en sachant que souvent ce simple changement radical de comportement permet aux choses enfin d'avancer indépendemment de nous.
Lorsque l'on goûte à cette sensation, on n'a plus envie de revenir vers nos peurs.
Le tout étant d'y goûter le plus souvent possible et c'est là que parfois les choses se compliquent tant nos vies sont remplies de situations qui nous incitent à revenir vers nos peurs.
Enfin, l'été peut être un moment idéal pour prendre ce recul nécessaire avant que la rentrée nous plonge à nouveau dans cette spirale infernale.
Je vous le souhaite en tous cas !
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.