Il y a quelques jours, le Monde proposait un article intitulé "L'école qui rend malade, une spécialité française".
Je parlais dans un récent article ici-même du livre de Peter Gumbel.
Ces derniers jours enfin, l'AFEV - Association de la Fondation Etudiante pour la Ville - à l'occasion de la Journée du refus de l'échec scolaire a publié les résultats de son enquête effectuée auprès de 760 enfants (192 de primaire et 568 collégiens).
Résultats incroyablement édifiants :
73,3 % des enfants interrogés " aiment peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège ".
Pourquoi ? Parce que près d'un élève sur 4 s'y ennuie souvent, voire tout le temps.
Plus grave encore : Plus de la moitié reconnaissent y avoir été victimes de violences.
Au printemps dernier déjà, un rapport du député Jacques Grosperrin n'hésitait pas à parler du collège comme un " lieu de souffrance ".
Faut-il se résoudre à accepter une telle situation comme une fatalité ? Ou faudrait-il plutôt commencer à prendre très au sérieux la souffrance de nos enfants ?
Sans occulter pour autant la souffrance côté enseignants et le sentiment d'être souvent isolés et peu soutenus pour gérer toute une ribambelle de problèmes.
A mon niveau, il m'arrive parfois d'entendre ces jeunes en souffrance et nous essayons ensemble de traverser ces périodes difficiles et douloureuses.
Mais ma frustration reste entière de ne pouvoir garantir à nos enfants plus de sérénité dans leur parcours scolaire.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.