Dans un article publié par le Guardian au début du mois, Peter Gumbel a déclenché une belle tempête en accusant le système éducatif français de passer son temps à décourager nos enfants en pointant du doigt tout ce qu'ils ne savent pas faire.
Au lieu de les encourager à développer leur créativité ou de les inciter à faire preuve d'implication personnelle, on sanctionne leurs erreurs et leurs lacunes.
On les culpabilise surtout.
Le résultat d'un tel système : de plus en plus de passivité et d'anxiété chez les jeunes qui se sentent de moins en moins concernés par leur scolarité.
C'est tout à fait mon sentiment lorsque je reçois ces jeunes en Coaching.
Il est stupéfiant de voir à quel point, ils ne sont pas acteurs de leur formation.
A quel point, ils subissent.
A quel point, ils semblent presque détachés face aux choix qui sont faits pour eux.
Choix qui concernent leur avenir pourtant ...
Comment en est-on arrivé là ? Et surtout comment pourrait-on inverser les choses ?
Peter Gumbel publie un livre fort chez Grasset intitulé : On achève bien les écoliers
Les réactions sont nombreuses. Parmi elles celle-ci :
"You've broken a taboo. Nobody ever talks about happiness at school here."
Et oui, si on parlait plus du bonheur d'apprendre ? De la joie de découvrir ?
Les parents qui découragent leurs enfants le font souvent même inconsciemment, il y a un réel et profond travail sur soi à faire avant de s'approcher de ce bel objectif et de le vivre au quotidien dans une vraie bienveillance.
Rédigé par : la petite école d'Elina | 30 septembre 2010 à 15:55