En matière d'éducation, depuis la fin des années 60, deux écoles semblent s'opposer avec d'un côté une certaine permissivité que certains taxeront de laxisme et de l'autre l'autorité, la contrainte assortie de punitions au besoin.
Pour bon nombre de parents, il est très difficile de se positionner correctement et d'avoir une attitude éducative cohérente et j'en rencontre bien peu qui soient convaincus à 100 % du bien fondé de l'une ou de l'autre de ces deux méthodes éducatives.
Il existe cependant une troisième alternative basée sur la Communication Non Violente qui me semble intéressante à explorer.
Marshall Rosenberg, à l'origine de la CNV, la définit ainsi :
« Le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant »
Basée sur le respect de soi et des autres. Sur l'écoute de ses propres besoins et de ceux des autres. Sur l'empathie et même sur l'auto-empathie.
Vous mettre en lien avec ce qui est vivant en vous et dans les autres dans le respect et la paix.
Mais aussi reconsidérer votre façon de vous exprimer, d’écouter et de résoudre les conflits.
Je suis fortement influencée par la CNV depuis que j'ai découvert cette forme de communication qui me sert de base dans mes rapports avec les jeunes que j'accompagne cherchant à instaurer des rapports vrais empreints de bienveillance et de respect.
(*) C'est aussi le titre d'un livre de Marshall B. Rosenberg également publié aux Editions Jouvence
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