Comme toutes les semaines, nous nous apprêtons ma fille, sa copine et moi à rejoindre la piscine .
Habituellement je nage dans ma ligne d'eau et laisse les filles s'amuser de leur côté et nous nous retrouvons sous la douche un peu plus tard.
Sauf que cette semaine, mon entrainement n'a pas lieu et j'ai décidé de rester sur le bord du bassin ... en spectatrice.
En prenant le temps d'observer les filles, je m'aperçois très vite que malgré beaucoup de bonne volonté la copine a bien du mal à suivre le rythme imposé par ma fille.
Il faut dire que ce n'est pas le fruit du hasard si elle est maintenant aussi à l'aise dans l'eau car nous n'avons pas ménagé nos efforts depuis 3 ans pour qu'elle parvienne à apprivoiser sa peur de l'eau.
Et nous y sommes parvenus !
Mais la copine peine et semble se décourager ...
C'est plus fort que moi, je me décide à l'aider et vais passer une bonne heure juste à lui faire comprendre qu'elle peut très bien y parvenir.
Petit à petit, elle progresse. Prend de l'assurance. Et je suis moi-même bluffée de voir à quel point en une seule séance elle a gagné en confiance.
Nous faisons ainsi une première longueur puis une deuxième et prises au jeu, nous nous étonnons l'une et l'autre devant ses progrès si rapides.
Mais très vite je m'aperçois que ce qui lui donne des ailes(*) et lui permet d'aller encore plus loin, ce sont juste mes .......... encouragements !
(*) Enfin des nageoires je devrais dire ...
En sortant de la piscine, elle a les yeux qui pétillent. Et moi aussi je dois dire !
En repensant à ce moment partagé de façon si agréable, je me dis que nous oublions souvent les vertus extraordinaires de l'encouragement.
Savoir pointer du doigt ce que nous avons réussi.
Que chaque progrès soit ressenti comme une victoire qui petit à petit va alimenter notre "réservoir à confiance".
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.